La gestion du patrimoine, qu’il soit personnel, familial ou professionnel, répond à des règles financières. Des solutions sur-mesure sont proposées par les organismes et les banques et permettent de faire des choix judicieux afin de protéger et faire progresser ses actifs. D’un autre côté, les investisseurs recherchent des solutions pérennes et rentables. Aujourd’hui, il est possible de diversifier les classes d’actifs et ainsi prendre le parti d’options différentes et multiples pour développer ses acquis. On peut, au-delà des placements dits classiques, choisir des branches comme la santé, les nouvelles technologies, les entrepreneurs de la finance ou encore le développement durable.
Il est également possible pour les professionnels de choisir, par exemple, le Private Equity, qui gère l’univers des entreprises non cotées, mais présentes dans l’économie réelle. Cette solution permet d’allouer des ressources financières à des activités innovantes et ainsi participer à leur réussite économique. Elle concerne les entreprises en création, en développement ou en cours de transmission et permet ensuite une cession pour une plus-value.
Il a été démontré que plus de 63 % des français trouvent important de tenir compte des impacts sur l’environnement lorsqu’ils sont sur le point de choisir des placements financiers. De plus en plus, les particuliers et les entreprises sont attentifs aux enjeux environnementaux et sociaux et optent pour des solutions qui concilient la pérennité de leur patrimoine et la protection de la planète. Dans ce domaine, quelles sont les règles et les options qui sont proposées ?
Quelles sont les règles existantes concernant les placements pour des entreprises soucieuses de l’environnement ?
Aujourd’hui, les sociétés intègrent les enjeux environnementaux dans leurs modèles d’affaires et la valeur de l’entreprise tient compte des indicateurs financiers, mais également des non financiers. En France, ce processus s’est mis en place progressivement et a été renforcé par la Loi PACTE en 2019. Cette loi, entre autres, engageait les sociétés à s’inscrire dans une démarche environnementale et sociale en favorisant sa croissance.
Cette loi n’a fait qu’évoluer en ce sens et notamment depuis le 1er janvier 2020, les contrats en unité de comptes doivent proposer au moins une unité de compte constituée d’actifs ayant reçu, par exemple, un label reconnu par l’État et dont les critères de financement sont satisfaisants en termes écologique. Cela peut également être un label reconnu par l’État et conforme aux obligations d’investissement socialement responsable. A compter du 1er janvier 2022, ce sont trois modalités conjointes qui sont devenues obligatoires pour proposer ces unités de comptes. A cette date également, il est devenu obligatoire d’informer annuellement les souscripteurs des parts effectivement investies dans des fonds solidaires. Un Comité suit l’application de la loi PACTE, piloté par France Stratégie, institution autonome placée auprès de la Première Ministre.
Toutes les entreprises peuvent y adhérer sans conditions de taille, de forme juridique ou de secteur d’activité. Les éléments non financiers sont établis sous forme de critères dits ESG (critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Les préoccupations environnementales concernent, par exemple, la gestion des déchets ou la réduction des gaz à effet de serre. Pour les sujets relevant des critères sociaux, les impératifs sont liés à la gestion des accidents, la formation du personnel ou le dialogue social. Enfin, pour la gouvernance il est question de l’indépendance du Conseil d’Administration, de la structure de gestion ou de la présence obligatoire d’un comité de vérification des comptes.
Les options de placements à vocation environnementale
Les organismes financiers et les banques peuvent proposer des plans d’investissements dans des secteurs et des entreprises qui garantissent cette politique de mise de fonds en direction de l’écologie. Face aux enjeux mondiaux en termes de croissance démographique, de déforestation, de pollution ou d’urbanisation, de nombreuses sociétés accompagnent les investisseurs dans cette démarche environnementale et de protection de la biodiversité. Ils sont présents pour développer les technologies innovantes pour lutter contre des dégradations néfastes pour notre planète
Pour des investissements avec de réelles opportunités, des sociétés font le choix de production d’énergie verte avec du solaire. Mais dans ce domaine, les particuliers peuvent également investir dans cette activité en posant des panneaux photovoltaïques qui captent l’énergie du soleil, celle-ci pouvant être revendue au réseau. Des investissements sont possibles également dans la forêt ; les investissements permettent de faire pousser des arbres de grande qualité qui ensuite offriront des débouchés dans l’industrie du bois.
D’autres choisissent le domaine de la santé en soutenant, par exemple, la recherche de la résistance des bactéries aux antibiotiques. Ce phénomène est devenu un problème de santé publique ayant des conséquences mortelles importantes pour la population qui a poussé à investir dans ce domaine.
Il ne s’agit que de quelques exemples, mais de plus en plus de sociétés ou de particuliers font cette demande dans le domaine des investissements à caractère environnemental. Une banque comme Neuflize OBC propose d’accompagner les entreprises ou les particuliers souhaitant être acteurs du changement. Ces opérations sont des engagements à long terme et les mandats de gestion peuvent se décliner sous différentes formes.